L’histoire remonte à octobre 2019, lorsque Jean François me demande de m’occuper de la vente de son terrain à Jouques. Ils sont 3 frères et sœur à avoir hériter de ce petit terrain constructible constitué de 2 parcelles, cette précision a toute son importance pour la suite…
Pour faire court, j’accepte de prendre le mandat (exclusif), prends rendez-vous avec l’urbanisme et les ABF pour connaître les possibilités et contraintes de constructibilité. Je commence la commercialisation (janv 2020) et les visites. Fabrice est intéressé par le terrain pour faire construire une maison pour ses parents. Après avoir validé son budget travaux, il fait une offre , qui est acceptée. Tout commence bien donc…
Mais qui aurait imaginer le parcours du combattant qui nous attendait ?
Car au moment de mettre en place le compromis, la notaire de famille (que je ne nommerais pas) s’aperçoit que sur l’acte notarié, les vendeurs ne sont propriétaires que d’une des parcelles ! A un moment donné, les services de la publicité foncière ou du cadastre ont « omis » une parcelle lors d’une succession. La notaire remonte jusqu’en 1850, et ne trouve rien. Idem pour Fabrice et le généalogiste que j’ai contacté.
La seule façon de vendre les 2 parcelles est de faire en plus une notoriété acquisitive. Mais aucun notaire sur Aix en Provence ne veut la faire, trop compliqué…
Par chance (c’est un euphémisme) Fabrice a un cousin notaire, sur Annecy, qui accepte de faire la notoriété acquisitive. Mais ce notaire est totalement... STRATOSPHERIQUE, d’une lenteur inimaginable, du jamais vu !
Pendant 3 ans, je vais courir après le notaire, informer, rassurer et faire patienter vendeurs et acquéreurs, jusqu’à ce qu’enfin la vente définitive se fasse !